Textes :
Causeries :
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Lors de la conférence donnée à Clermont-Ferrand le 18 mai 1912 par M. le duc de la Salle de Rochemaure, Monsieur Desdevises du Dézert, doyen de la Faculté des Lettres faisait la présentation suivante :
« Mesdames, Messieurs,
Madame Pauline Chaize, Président du Groupe Clermontois de l’Association pour le Suffrage des Femmes, a eu la très heureuse idée de nous convier ce soir à une réunion féministe d’où serait exclue toute politique, et M. le Duc de la Salle de Rochemaure a bien voulu nous apporter le gracieux concours de son autorité et de son talent.
C’est comme hispanisant que j’ai eu l’honneur d’entrer en relations avec M. le Duc de la Salle ; ayant appris combien j’aime l’Espagne et tout ce qui y touche, il m’avait adressé un livre sur ce pays et je l’avais lu avec le plus vif plaisir. J’ai su depuis qu’il s’intéresse aux choses d’Auvergne plus encore qu’à celles d’Espagne. Il manie avec aisance la belle langue de Vermenouze. Il a en lui, à côté d’un lettré, un chercheur infatigable, un consciencieux érudit. Si nous avons – enfin ! – un travail d’ensemble sur les troubadours d’Auvergne, c’est à lui nous le devons. Grâce à lui, et à son collaborateur M. R. Lavaud, un de mes collègues de l’Université, nous pouvons maintenant connaître la physionomie de nos vieux poètes et même lire quelques beaux passages de leurs œuvres. Si je ne craignais d’être indiscret, j’ajouterais que M. le Duc de la Salle prépare un nouvel ouvrage qui nous réserve de bien curieuses surprises. Grand seigneur lettré, esprit libéral ouvert à toutes les nobles curiosités, ami de toutes les idées généreuses, il va nous parler de vous Mesdames, en galant homme et en fin causeur. Il veut bien nous faire ce soir les honneurs de son esprit, comme il s’entend si bien à faire à ses amis les hommes de son salon de Paris, ou de son château de Clavières d’Ayrens. Je m’en voudrais de retarder le délicat plaisir que vous allez prendre à l’écouter, mais je veux le remercier sincèrement au nom de tous ». Causeries. Duc de la Salle de Rochemaure. Aurillac. Imprimerie Moderne. 1914. P. 7
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"Une grande famille d'Yolet
Des écuyers de Sales du Doux au duc de la Salle de Rochemaure"
Un document écrit par
Bernard Belaigues
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Berbard Belaigues écrit :
"En 1926, moins d’un an après la mort de la duchesse de La Salle, le château du Doux (hormis la chapelle) ne fait plus partie du patrimoine de la famille de La Salle. La déchéance de l’ancienne demeure des vivants et de celle des morts va être rapide. La chapelle comme le château semblent promis à une ruine inexorable. Des appels à leur sauvegarde se font bien entendre, mais leur écho est bien faible et surtout sans effet. [...] Dans son édition du 25 octobre 1957, le journal La Montagne publie un reportage intitulé « Yolet-le-Doux » est un lieu paisible et très reposant », consacré, en fait, aux châteaux de Caillac et du Doux :
Autrefois, paraît-il, le château du Doux fut une résidence fastueuse. Aujourd’hui, il présente un aspect qui n’a rien de seigneurial. […] Le visiteur découvre soudain entre des arbres une chapelle d’allure abandonnée que l’on n’attend pas en ce lieu. Là, sous les dalles, reposent plusieurs membres de la famille de La Salle de Rochemaure. Le duc félibre, à la renommée toujours vivace, dort depuis 1915 son dernier sommeil, non loin du château où il mena une vie de grand seigneur". Bernard Belaigues, Le duc de La Salle de Rochemaure (1856 – 1915) La mise en scène d’une épopée familiale. p. 368, Société des lettres, Sciences et arts. « La Haute-Auvergne. Collection « Mémoires » n° 15.
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